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Délire de l'âme
Délire de l'âme
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16 novembre 2006

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J'ai l'impression que si je ne donne pas une réponse, la petite va me poser encore une fois sa question, encore et encore, jusqu'à ce que je lui donne satisfaction. Alors, je me décide enfin à ouvrir la bouche.
- Je n'aime pas les inconnues, grognais je en guise de réponse.
- Oh je vois.
C'est tout ce qu'elle à dit. "Oh je vois". Et elle est repartie, aussi soudainement qu'elle est venue, non sans jeter un de ses regards étranges avant de s'en aller.
Je ne sais pas si elle va revenir. Elle est bien, cette fille finalement. Et je ne connais même pas son prénom. Bah, quel importance après tout?

Deux jours son passer. Hier, p'pa s'en ai prit encore une fois à m'man. Il a faillit la cogner. Mais j'en pouvais plus alors je lui ai sauter dessus. Je voulait pas qu'il lève son gros point d'alcool sur ma mère, parce que sinon, ça ferait comme dans tout les histoires merdiques qu'on nous sert à la télé: le père qui bas sa femme, le pauvre enfant entre eux, puis la mère qui fuis. De toute façon, même si mon père cogner sur ma pauvre mère, elle resterais. On dirais qu'ils aiment ça, s'engueuler. Enfin, quant je suis ai sauter dessus, p'pa s'est tout de suite calmer. Quant il a vu dans quel états j'étais, il s'est mis a bafouiller "Mais... Tu crois que j'au... Tu crois que j'aurais pu?" Il a dit ça comme si il s'interrogeait lui même. Il m'a fait pitié cette abrutit.
A l'école, je me suis encore fait coller. J'men fous. Ouais, j'men fous pas mal. Enfin... non. Ils m'énervent tellement, avec leur méthode à la con, leur principe tout fait qui date du moyen âge. Si ils savaient comme je m'en fous de leur math, de leur français, leur physique chimie! Mais merde, je vois pas ou ça va me mener tout ça!
Il faut que je me calme. Que je pense à autre chose. Alors, j'enfile un anorak et je vais de nouveau au parc. En ouvrant le portail, j'espère voir la petite fille, à mon grand étonnements d'ailleurs. Mais non. Elle n'est pas là. Bizarrement, je me dirige de nouveau vert le saule pleureur.
Elle est là finalement. Dans la même position que moi il y a deux jours.
Je sourie et vais m'asseoir près d'elle.

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